Sur les hauteurs de Salins les Bains – Mai 2021

La randonnée de ce mois de mai se situe sur les hauteurs de Salins les Bains, entre Aiglepierre et le fort Saint-André.

Départ du stade d’Aiglepierre à 9h, nous sommes une douzaine de randonneurs malgré le temps nuageux et incertain.

Nous traversons Aiglepierre en direction de Marnoz par un chemin blanc, témoin de l’ancien axe Rome-Paris aux temps médiévaux.

Le Mont Poupet

Nous sommes en pays Manouli.


Marnoz a accueilli nombre de personnalités connues comme en atteste le panneau au centre du village., de la philosophe Simone Weil au cardinal André Vingt-trois en passant par la mère de Louis Pasteur.

Après la cartonnerie, nous suivons le ruisseau « La vache » qui se jette plus loin dans la « Furieuse » et arrivons au pied du plateau et de la première difficulté.

Nous commençons la montée dans les cailloux et la terre rendue glissante par les pluies des derniers jours, avec un premier dénivelé de 235 m.

Une pluie fine est au rendez-vous et nous débouchons dans une vaste prairie que nous traversons en direction de la croix de Pretin, croix qui surplombe le village. En bas du plateau, la vue porte au loin malgré la pluie. Après une halte photos, nous partons en direction de la chapelle de Notre Dame du Château.

Petite chapelle du XIX siècle construite dans l’enceinte des ruines du monastère. Des pierres taillées et ruines de mur attestent de la présence d’une construction. Georges découvre même le chapiteau d’une colonne et le bas d’une fenêtre. Nous repartons sous la pluie en longeant le côté nord du plateau en traversant l’aire de décollage du club de vol à voile. En face, vue sur le mont Poupet et les coteaux plantés de vignes. Nous poursuivons sur le chemin nord dans une forêt de buis couverts de mousse. Au sol les jonquilles si nombreuses lors de notre reconnaissance de début avril ne sont plus qu’un souvenir. Nous redescendons vers la grange Salgret, le passage est particulièrement boueux au sortir du champ.

Nous remontons par un chemin forestier vers le fort Saint-André, les vaches regardent étonnées notre troupeau de marcheurs protégés par nos capes. Nous arrivons au fort vers midi et nous nous installons au sec sous le auvent de la guitoune de la billetterie.

Notre présidente nous rejoint, nous voilà treize à table.

Vers treize heures nous redescendons le chemin forestier, petite pause dans le vallon entre les deux collines avec vue sur les monts environnants et la route qui mène à Nans sous Sainte-Anne.

Nous empruntons la route communale et nous descendons tranquillement vers Pretin.

La pluie a cessé de tomber. Une fois en bas nous remontons la rue du Begon longue d’un kilomètre et demi avec un dénivelé digne du Tour de France, tout le monde le dira, l’impression que la rue est interminable est bien présente.
Le peloton se disloque et chacun monte à son rythme. Le groupe se reforme au sommet et nous prenons la direction d’Aiglepierre à travers les champs puis la forêt où le sous-bois est couvert d’ail des ours en fleurs à perte de vue.

Nous longeons le bord de la colline pendant cinq cents mètres avant de descendre un chemin de terre bordé d’ail des ours. Nous débouchons dans les vignes et les pâturages. Par endroit le ciel est bleu et le soleil perce les nuages, nous arrivons au point de départ vers 16 heures.

Laurent Bouvier
Photos Sophie, Danielle, Laurent

Laisser un commentaire