La vache Montbéliarde

Mes ancêtres sont arrivés dans la région de Montbéliard au XVIIIe siècle, avec des Mennonites d’origine Bernoise en Suisse.
En effet, ils ont amené une cousine de la Simmental Suisse et ils ont procédé à des croisements avec les races locales Fémeline et Touraches.
Ces croisements ont abouti à notre premier nom celui de « vache comtoise ».

Notre race a été reconnue en 1889, grâce aux efforts d’hommes comme Georges Cuvier, ou Jules Viette, alors ministre de l’agriculture et député de Montbéliard. Dès lors, c’est sous le nom de « vache Montbéliarde » que je suis reconnue.

Je suis très coquette et ma robe pie rouge est unique. Mes tâches sont bien délimitées. Ma tête ainsi que mes membres et mon ventre sont blanc.
● J’ai des cornes en forme de croissant, lorsqu’on ne me les a pas coupées !
Je suis assez grande, puisque je mesure 1m45 en moyenne au garrot et j’accuse un poids de 700 kg sur la balance.
Je suis classée comme « race laitière ».
Je donne 7710 kg par lactation d’un lait riche en matière grasse.
Je suis à la base de nombreux fromages. Et oui, que deviendrait notre Franche-Comté, sans son espèce emblématique qu’est la vache Montbéliarde?
 
Une vache Montbéliarde

C’est grâce à notre belle vache, que nous pouvons avoir sur nos tables, ces fromages AOC comme le Comté, le Morbier, le vacherin Mont D’Or, le Bleu de Gex, L’Édel de Cléron et bien sûr, la Cancoillotte (l’unique et la fameuse cancoillotte !).

La Montbéliarde a conquis le monde grâce au travail rigoureux d’éleveurs qui continuent à la sélectionner, dans le but de maintenir et d’améliorer ses nombreuses qualités.

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