Après les salutations matinales et l’organisation du stationnement sur le plateau, quatorze randonneurs s’élancent du centre vers l’ouest du plateau pour une superbe balade.

Les 200 premiers mètres nous amènent à une bifurcation dans un sentier en sous-bois pentu de courte durée débouchant dans une « lande » couverte de genêts en fleurs, de bouleaux et de différents petits arbustes. Nos pieds perçoivent en premier la platitude et la dureté du sol, nous marchons sur des affleurements de roche. La végétation en fête nous laisse entrevoir et admirer le premier étang. Le temps étant au mieux le spectacle est toujours ravissant.

Une petite pause pour s’imprégner de l’atmosphère et nous repartons par le sentier, de nouveau à couvert, pour admirer une ancienne ferme, ses dépendances, son environnement de prés et son étang.

Un regroupement avant de longer une petite route qui mène à Ternuay et nous sommes interpellés par un bruit mécanique rageur, un dénommé Jacky, s’imaginant seul au monde, nous laisse pantois.
D’autres rencontres encore : un automobiliste un peu égaré…. nous lui indiquons la direction de La Mer en espérant qu’elle soit remontée … et une automobiliste envoyée à La Montagne des dessus de Ternuay au lieu de La Montagne Corravillers…L’intelligence artificielle !!!
Nous empruntons donc la plus grande portion goudronnée de la journée, le retrait de l’agriculture pastorale a vu la disparition des chemins et sentiers.
Bien vite nous retournons au milieu des genêts, côtoyons des étangs, d’anciennes fermes, la vue sur la montagne en face est sympathique. Comme précédemment nous rencontrons des petits alignements de pierres plates implantées verticalement. Certains de ces alignements se trouvant seuls en forêt la question est : vous avez l’enclos du jardin, reste à trouver ou imaginer la maison.
A l’approche du hameau de Saint Hilaire, ancienne commune du temps que les moins de 200 ans ne peuvent pas connaitre, le repas de midi tiré du sac s’annonce bientôt. La traversée du dit hameau permet à chacun d’observer l’architecture d’une ferme de basse montagne, toit en » lave » de grès rose et un magnifique charri.

Le pique-nique, à l’ombre sous l’auvent de la chapelle, se passe dans une ambiance chaleureuse et agrémentée par des produits régionaux.
L’après-midi ensoleillée nous amène à contempler de jolies vues sur les Vosges saônoises et un calvaire original.
A travers les bois et les futaies, sous un sympathique soleil embellissant un fond de genêts en fleurs, nous sommes allés de lieux en lieux du 18ème au 20ème siècle. Cela pourrait s’appeler le plateau des « 1000 fermes, étangs et moulins ».
Nous nous séparons après un dernier rafraichissement bienvenu.
Merci pour leur participation à : O., C., J-C., C., B., M-P., M-T., C., J-F., S., G., G.
Bruno