Eux, ils soignent

Aujourd’hui, Régis Cristin annonce « aux membres qui veulent un peu de lecture jacquaire » la parution de son livre  « Compostela, Carnet d’un pèlerin-randonneur » aux éditions ThebookEdition.com 

L’argument est le suivant :

« Qu’est-ce qui entraîne sur les Chemins de Compostelle des myriades de randonneurs, pèlerins des temps modernes alors que la foi a déserté nos villes et nos campagnes et qu’elle ne régule plus nos vies comme autrefois ? Quelles sont les rencontres historiques ou réelles que l’on fait sur ce Chemin et à quel genre de besoins répond cet engouement pour cette randonnée au long cours ? Voilà quelques voies que l’auteur explore en même temps qu’il parcourt le chemin », annonce la page de couverture.

Mais, précise Régis, « c’est surtout un carnet de randonnée avec des portraits et des rencontres ».

Vous aurez le plaisir de lire prochainement un paragraphe de l’ouvrage dans l’envoi journalier.

En pratique : On peut se procurer le livre aux éditions ThebookEdition.com  en tapant le nom de l’auteur, Régis Cristin avec le titre Compostela.

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Autres sujets du jour :

Danielle Brun-Vaunier est sensible aux « belles paroles positives » du slameur suisse Narcisse  « Eux, ils soignent… ».

Cliquez sur l’image ci-dessous pour y accéder.

Elle nous transmet aussi deux citations pour réflexion :

  • La Vie est un souffle si fragile
    • dans la Bible
  • La vie est trop courte et trop précieuse pour la passer à nous distraire et à accumuler un  trésor périssable. Cherchons plutôt à en comprendre le sens véritable et à enrichir notre  âme. 
    • Socrate

Enfin, Danielle nous envoie les photos d’«une fleur vue dans notre périmètre journalier, dans la forêt de Chailluz (près de Besançon). Ses veines sur les pétales nous ont interpellés. Pour Jean et moi, elle  n’est pas commune ici ». 

Y-en-a-t-il parmi vous qui connaissent le nom de cette fleur ? 

et ci-dessous, notre feuilleton quotidien « Péleriner confinés » par Denise Péricard-Méa

Nicole 


Péleriner confiné, étape n° 4

Pèleriner avec Jean Geiler de Keisersberg

Cathédrale de Strasbourg-Chaire de Jean Geiler

La personne empêchée d’aller à Rome pour gagner le Jubilé se demande en son logis de quelle façon elle pourrait observer les pratiques du pèlerinage et quelle possibilité lui sont offertes. Le pèlerin empêché réfléchit à la distance qui sépare Strasbourg de Rome ; il lui faudrait compter vingt-et-un jours pour aller et autant pour revenir, plus sept jours pour la durée du pèlerinage à Rome, soit sept semaines en tout. Chaque jour, il arpente son logis, il compte les milles qu’il aurait à franchir pour accomplir son pèlerinage. Fais donc comme je vais te le dire, puisque tu es empêché par l’âge, la maladie, l’emprisonnement, la guerre. Fais-toi un pèlerinage spécial pour toi, un pèlerinage spirituel, comme l’a enseigné Jean Gerson à ceux qui se trouvaient à l’époque en France et ne pouvaient se rendre à Rome. Celui qui préfère rester à la maison, qu’il choisisse dans sa chambre ou dans une autre pièce voisine divers endroits à son gré où, devant des images pieuses, il se tiendra en prière, comme s’il se trouvait dans ces églises désignées par l’autorité apostolique.

Plus d’informations dans la revue SaintJacquesInfo, l’article Jean Geiler de Kaysersberg, la passion de convaincre.

Denise Péricard-Méa
demain, la suite : Avant saint Roch, saint Jacques guérit de la peste
retour à la première étape : Jérôme Münzer part précipitamment de Nüremberg

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