Les collines de Besançon – Septembre 2021

« Pluie du matin n’arrête pas le pèlerin »

Bien équipés, nous étions treize ce matin à Terragnoz, prêts à parcourir quelques quartiers de Besançon. Alain nous a fait découvrir la ville au gré de ses souvenirs d’enfance, illustrant chaque arrêt de récits historiques, d’anecdotes savoureuses ou de souvenirs personnels.

Premier lieu de mémoire, l’école de Velotte, École Henri Fertet du nom du jeune héros de la Résistance, fusillé en 1943 et auteur d’une lettre émouvante à ses parents.

La montée vers le Rosemont emprunte un chemin caillouteux, autrefois au milieu des vignes. Seuls vestiges de ce passé viticole, les cabordes, abris de pierres sèches, dominent l’ancien vignoble. Près de la caborde restaurée du chemin de l’Œillet, nous profitons pour ce premier arrêt d’un beau panorama sur le Doubs et le village de Beure.

Après la zone résidentielle de Petit Chaudanne, nous montons vers Chaudanne. Sous la pluie, la prairie sèche ne méritait vraiment pas son nom.

Le Fort de Chaudanne nous attendait, avec un abri sous sa porte d’entrée, pour pouvoir enfin se mettre au sec, et prendre un casse-croute bien mérité. Et pour nous réchauffer, Alain nous a offert, ramené de son dernier périple en Crète, un muscat de Samos, à boire avec modération.

La pause fut courte, interrompue par un passage de faune locale, et la descente vers le Doubs un peu sportive dans un sentier particulièrement glissant.

De retour sur les bords du Doubs, nous faisons un petit détour pour découvrir les rares vestiges de l’amphithéâtre romain avant de traverser le quartier Battant et ses demeures historiques.

Nous traversons le Doubs pour entrer dans la boucle, et par la Grande Rue, rejoignons le centre de Besançon, à l’emplacement de l’ancien forum romain de Vesontio.

Curiosité au milieu de ce forum, une butte cachée au fond d’un passage, jardin de l’hôtel Régina, révèle l’emplacement de l’ancien temple romain.

Au bout de la Grande rue, le cordo maximus, la Porte Noire nous ouvre le passage vers la cathédrale.

Parmi les nombreuses œuvres classées, Alain a tenu à nous montrer la Rose de Saint-Jean, vasque en marbre illustrée d’un chrisme. Elle serait un cadeau de Sainte-Hélène, la mère de l’empereur Constantin, même si elle semble dater du XIème siècle.

Au pied de la citadelle, l’arrivée de l’aqueduc qui amenait les eaux de la source d’Arcier à Besançon illustre le savoir-faire hydraulique des romains.

Dernière étape, l’ancien couvent des Clarisses, dominant son jardin, a bénéficié d’une reconversion salutaire et réussie (maintenant hôtel ‘Le Sauvage »).

Malgré la pluie, cette journée de découverte d’une partie du patrimoine de Besançon fut particulièrement appréciée, en grande partie grâce à la qualité des explications fournies par notre guide. Merci Alain.

Texte : René
Photos : Danielle, Renée, René et Gabriel


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