Pour cette marche en ligne sur le Chemin de Compostelle, le tout premier constat met en lumière la ponctualité dont les 18 participants ont fait preuve pour se rendre au lieu de rendez-vous : entre les premiers et les derniers arrivés, il ne s’est pas écoulé plus de 10 minutes. Bravo !
Hasard du calendrier : à l’unisson, on a tous adressé le message de circonstance à notre ami René dont c’était la fête ce jour-là. L’ambiance était là et tout le monde se réjouissait de la complicité de la météo…
On pouvait alors regagner le point de départ de la randonnée à Courcelles, petit village de 160 âmes, proche de l’Alsace à l’Est et de la Suisse au Sud, traversé par une petite rivière qui prend sa source en Helvétie sous le nom de « Cœuvatte » et devient la « Covatte » chez nous. Cette année Courcelles figurait parmi les six villages sélectionnés au niveau départemental pour le concours du « plus beau village ». Il y avait « matière à photos » et les marcheurs ne s’en sont pas privé.
Un léger faux-plat sur quelques kilomètres et nous marchions sur la frontière jusqu’au Mont Renaud. Petite incursion en Suisse pour gravir la tour d’observation et admirer les paysages des deux cotés de la frontière. Ce poste stratégique est situé sur le circuit de randonnée « Des faînes » au cœur de la « Forêt Enchantée » sur le territoire du village suisse de Boncourt (accessible depuis le poste de douane de Delle).
Ensuite une longue descente, au cours de laquelle nous apercevons le château des héritiers de la manufacture suisse des tabacs, nous conduit à Delle (deuxième ville du territoire de Belfort au nombre d’habitants).
Vue sur la gare, sur les vestiges des anciennes usines, … et traversée de cette cité douanière en passant par la mairie, la maison des Cariatides, le cœur de la vieille ville, où les effluves des plats cuisinés nous ont fait prendre conscience qu’il était l’heure de penser à notre casse-croûte.
Chez Marie-Claude et Pierre, nous avons reçu un accueil chaleureux, à une centaine de mètres seulement du tracé de notre parcours.
Il restait alors 9 km de forêts parcourus sans encombre.
A l’arrivée, rendez-vous est pris pour de nouvelles aventures le mois prochain à Besançon.
Texte : Jean-François
Photos : Catherine, Danielle, Alain, René
