L'église Saint-Martin de Bucey-lès-Gy et son presbytère


L’église Saint-Martin, restaurée en 1976, a été érigée au XIVe siècle, période du gothique flamboyant.
Cet art architectural comporte les caractéristiques du gothique (croisées d’ogives, ouvertures à la lumière plus grandes) auxquelles s’ajoutent des décors de courbes et contrecourbes en forme de flammes sur les encadrements de pierre des vitraux ou sur les frontons.
L’édifice comporte une nef unique de 4 travées (XVe, XVIe), un sanctuaire voûté d’ogives avec chevet plat et une grande baie datant du XVIe. L’église s’agrandit au XVIe siècle de deux travées vers l’ouest.
La chaire de chêne sculpté et le crucifix en bois polychrome sont du XVIIIe siècle.
La vierge à l’enfant à la grappe, en bois polychrome, date de la fin du XVIe siècle. Elle fut créée par des artistes de «l’école de Jean de la Huerta».
Le clocher comtois à bulbe, détruit en 1760, fut reconstruit en 1767 par l’architecte Jean-Charles Colombot, puis restauré en 1976.
La frise sous corniche est percée de petites lucarnes ovales.
Le porche est ouvert sur les trois côtés par de grands portails. Le principal est surmonté d’un fronton triangulaire.
Le vitrail moderne est dédié à Saint-Martin, Saint patron de la paroisse.


Le presbytère de Bucey-lès-Gy


Presbytère d’une paroisse qui réunit les communes de Bucey, Vantoux, Vellefrey et Velleclaire, il a été construit entre 1860 et 1864 sur les plans de l’architecte graylois Christophe Colard, face au flanc nord de l’église, à l’emplacement de l’ancienne école.
Destiné à un desservant et à ses deux vicaires, l’édifice comprend un corps de logis entre une cour bordée de part et d’autre part deux corps de communs identiques et un vaste jardin clos.
Le logis comprend un sous sol voûté, un rez-de-chaussée, un premier étage et un étage de comble. Sur les façades régulièrement percées de baies rectangulaires, l’accent est mis sur la travée centrale que couronne un fronton arrondi amorti d’une croix en pierre.
A l’intérieur, l’édifice conserve l’essentiel de ses éléments de second œuvre d’origine, cheminées en pierre moulurées, décors de plafond, mais aussi menuiserie de portes et fenêtres.

Source : P. Boisnard, chargé de la protection des monuments historiques - DRAC Franche Comté


Texte et photos : Émile Ney