La grotte de la Baume de Gonvillars
Depuis Villers-sur-Saulnot, une petite route conduit à un belvédère, d'où nous pouvons embrasser tout un cirque rocheux couvert de végétation ; l’endroit est dénommé la ‘‘Cotelotte’’.

La grotte de la Baume de Gonvillars se trouve juste en contrebas de ce cirque calcaire. Nous ne la voyons pas, mais en revanche, nous pouvons y descendre. Des spéléologues ont pu parcourir la galerie principale sur 600 mètres avant d’être bloqués par un siphon étroit. Deux galeries annexes ont été explorées sur près de trois kilomètres.
La ligne d’arbres et de fourrés que l’on aperçoit dans la prairie (terrain privé interdit d’accès) encadre un ruisseau – la Sapoie – qui vient buter au pied de la pente. Les eaux qu’il conduit sont sans doute à l’origine du travail de sape exercé depuis des millions d’années, jusqu’à ce qu’il se fore un passage dans le sol. Actuellement, l’eau s’engouffre dans un boyau, récupère d’autres écoulements et forme une rivière souterraine qui retrouve le jour dans une résurgence à 10 km d’ici, sur la commune de Lougres. Un kilomètre plus loin, c’est le Doubs qui bénéficie de son appoint. De même qu’à la grotte, des plongeurs spéléo ont avancé de 4600 mètres en franchissant 13 siphons.
Place à la descente, par un sentier abrupt, mais où des rondins branlants sont assujettis pour constituer des marches. La sente maintenant étroite se met à contourner un pan rocheux. Au détour du rocher nous débouchons face à la gueule béante et déchiquetée...

Des fouilles archéologiques menées depuis 1880 ont montré par la découverte de pointes de flèches et d’hameçons en silex, qu’il y a 12 000 ans, des êtres humains fréquentaient cette caverne. Un squelette d’ours a prouvé qu’ils n’étaient pas les seuls à connaître l’endroit (les uns et les autres ne devaient pas faire ménage ensemble). De cette période reculée, glissons de 6 000 années pour découvrir un monde de chasseurs qui s’abritaient temporairement. Des fouilles récentes ont mis au jour des ossements d’animaux servant de gibier : loutres, renards, sangliers, chevreuils, ours et bisons…, ainsi de des restes de céréales calcinées.
L’étude de la levée de terrain devant la grotte montre que l’entrée fut fortifiée (datation estimée : – 2000 à -725).

La grotte de la Baume de Gonvillars se trouve juste en contrebas de ce cirque calcaire. Nous ne la voyons pas, mais en revanche, nous pouvons y descendre. Des spéléologues ont pu parcourir la galerie principale sur 600 mètres avant d’être bloqués par un siphon étroit. Deux galeries annexes ont été explorées sur près de trois kilomètres.
La ligne d’arbres et de fourrés que l’on aperçoit dans la prairie (terrain privé interdit d’accès) encadre un ruisseau – la Sapoie – qui vient buter au pied de la pente. Les eaux qu’il conduit sont sans doute à l’origine du travail de sape exercé depuis des millions d’années, jusqu’à ce qu’il se fore un passage dans le sol. Actuellement, l’eau s’engouffre dans un boyau, récupère d’autres écoulements et forme une rivière souterraine qui retrouve le jour dans une résurgence à 10 km d’ici, sur la commune de Lougres. Un kilomètre plus loin, c’est le Doubs qui bénéficie de son appoint. De même qu’à la grotte, des plongeurs spéléo ont avancé de 4600 mètres en franchissant 13 siphons.
Place à la descente, par un sentier abrupt, mais où des rondins branlants sont assujettis pour constituer des marches. La sente maintenant étroite se met à contourner un pan rocheux. Au détour du rocher nous débouchons face à la gueule béante et déchiquetée...

Des fouilles archéologiques menées depuis 1880 ont montré par la découverte de pointes de flèches et d’hameçons en silex, qu’il y a 12 000 ans, des êtres humains fréquentaient cette caverne. Un squelette d’ours a prouvé qu’ils n’étaient pas les seuls à connaître l’endroit (les uns et les autres ne devaient pas faire ménage ensemble). De cette période reculée, glissons de 6 000 années pour découvrir un monde de chasseurs qui s’abritaient temporairement. Des fouilles récentes ont mis au jour des ossements d’animaux servant de gibier : loutres, renards, sangliers, chevreuils, ours et bisons…, ainsi de des restes de céréales calcinées.
L’étude de la levée de terrain devant la grotte montre que l’entrée fut fortifiée (datation estimée : – 2000 à -725).
Texte : Guy Diemunsch,
extrait de Festival printanier – février 2024, récit de balade
Photos Af-ccc
